Elaboration de la Musique
Technique de Construction du Monde selon la Genèse

 

Préambule

Je suppose que la Création du Monde est un phénomène vibratoire et que la science des vibrations est la Musique. De plus, l’enchaînement des vibrations ne peut se faire que selon la logique de la construction musicale. Cela suppose aussi que la Musique ou l’Harmonie est inhérente au Monde et n’est pas uns invention de l’Homme.

1 - Système de représentation graphique

Pour cela, je m’inspirerai de l’ouvrage: "La leçon de Platon" par Dom Néroman
(éditions Arma Artis , B.P. 777 , 75 123 Paris cedex 03).
Sans vouloir entrer dans trop de détails, la première chose à retenir est que les intervalles musicaux sont des rapports et non des différences.
L’harmonique d’une note quelconque est le double vibratoire de cette note. Dans cette harmonique que d’aucuns appellent aussi octave, se situeront les notes de musique.
Le premier rapport que nous voyons est 2, une note et sa fréquence double ou harmonique/octave. Cependant, la différence entre l’harmonique et l’octave est que si l’harmonique est toujours un multiple quelconque et entier de la note qui l’a générée, l’octave résulte de la construction musicale et de la montée en gamme. Ainsi l’octave de la note "2" sera donc "4" et ainsi de suite, 8,16,32 etc...tandis que l’harmonique de la note "2" sera 3,4,5 etc...Quoiqu’il en soit, si l’on désire étudier sur un graphique une note et ses multiples ‘Do1,Do2, Do3 etc... par exemple, on sera vite dépassé par l’ampleur du dessin. D’ou la nécessité d’introduire une nouvelle échelle de mesure. Celle-ci sera logarithmique et elle se justifie dans la mesure ou l’essence des logarithmes est une affaire de rapport. C’est une accumulation illimitées de fréquence factorielles successive. Nous aurons ainsi traduit par des valeurs croissantes de façon linéaire (1,2,3,4 etc...) des données qui croissent par multiple (1,2,4,8 etc...). La deuxième introduction sera celle de logarithmes musicaux à base 12 et un autre à base 360 de façon à pouvoir utiliser le cercle comme base de dessin. Dans l’un ou l’autre cas, 12 ou 360 représenterons un tour complet de circonférence. Dans l’un ou l’autre cas, toutes les données supérieures à 12 ou à 360 seront donc des harmoniques.

2 - Elaboration des logarithmes musicaux (logm)

Je passe sur ce que sont les logarithmes en général et me focaliserai uniquement sur l’obtention de log musicaux à base 12 ou 360 à partir des Log népériens.

Base 12 (cercle divisé en 12 parties égales)

Le Log népérien de 2 (Log2) est : 0.693 147 805 599
12 / 0.693 147 805 599 = 17.31 234 049 067
Ce nombre 17.31 234 049 067 sera le module par lequel il faudra multiplier le Log de n’importe quel nombre pour en avoir le logm à base 12

Base 360 (cercle divisé en 360 parties égales)

360 / 0.693 147 805 599 = 519.37 021 472
Ce nombre 519.37 021 472 sera le module par lequel il faudra multiplier le Log de n’importe quel nombre pour en avoir le logm à base 360

Un exemple :

Log 3 = 1.098 612 288 668
module 12 = 17.31 234 049 067
Log3 x module 12 = 19.01 955 001
logm3 = 19.01 955 001
Même opération avec module 360: 570.5 865 003

Nombre logm signe 12 logm signe 360
1 0 0
2 12 360
3 19.01 955 001 570.5 865 003
4 24 720
5 27.86 313 714 835.8 941 142
6 31.01 955 001 930.5 865 003
7 33.68 825 906 1 010.647 772
8 36 1 080
9 38.03 910 002 1 141.173 001
10 39.86 313 714 1 195.894 114
11 41.51 317 942 1 245.395 383
12 43.01 955 001 1 290.586 005

 

3 - Génération des notes

Nous avons vu que le premier rapport était 2 ou tout autre nombre entier et que celui-ci créait des harmoniques. Le rapport suivant sera 3/2, celui-ci créera une quinte. Ainsi, si une note vaut A, par exemple, sa quinte vaudra 3/2 de A.
En transformant le rapport 3/2 en logm à base 12, on obtient :
7,020 (19.01 955 001 - 12 ) ou si l’on utilise la base de 360 on aura 210,60 et dans ce cas se seront des degrés. Donc la quinte d’une note qui se situerait au point 0 sera à 210,60° de celle-ci. En effet, peut-on se permettre quelques imprécisions au /100ème , Je crois que oui pour l’instant.
Dans notre construction musicale, toutes les notes de la gamme vont s’auto-générer par des quintes successives.
Ainsi, si l’on prend comme note initiale Fa de valeur 0 et que l’on "monte" cette note de quinte en quinte , on va aboutir sur un autre Fa à plusieurs octaves du premier Fa et là, première surprise!
A chaque fois, j’ai retiré les multiples de 360 ou de 12 selon les bases considérées.

note degrés    
Fa 0 0 début de l’octave 0
Do 210.60 7.02  
Sol 61.20 2.04 dans l’octave 1
271.80 9.06  
La 122.40 4.08 dans l’octave 2
Mi 333.00 11.10  
Si 183.60 6.12 dans l’octave 3
Fa# 34.20 1.14 dans l’octave 4
Do# 244.80 8.16  
Sol# 95.40 3.18 dans l’octave 5
Ré# 306.00 10.20  
La# 156.60 5.22 dans l’octave 6
Mi# 7.20 0.24 fin de l’octave 6

Mais tout musicien sait que Mi# n’existe pas et que cette note est l’octave du Fa original. Le premier constat est que si l’harmonique d’une note est sa fréquence multipliée par un nombre entier, l’octave de cette même note n’est pas l’harmonique 2 de celle-ci mais un peu plus.

Il y a donc une différence de fréquence entre octave et harmonique.

Il faut monter de 6 octaves pour retrouver pratiquement l’origine où l’on a un accroissement de 7.04° ou 0.24/12 soit : 1.2° ou 0.04/12 en plus par octave. Pour être beaucoup plus précis, le calcul plus exact donne 1.173 000 519 24° ou 0.039 100 017 308/12 soit moins de 3/100 de degré d’approximation par octave.
Placée sur un cercle, l’octave mesure 361.2° ou 12.04/12. L’octave d’une note est 0.333% plus longue que l’harmonique 2 de cette même note.

4 - Position des notes dans la même octave (gamme plane )

Ainsi, l’intervalle de quinte (au rapport de 3/2) est logm 3 -logm2 soit 7.02 ou 210.6

Après la quinte arrive la quarte (4/3)
4.98ou 149.4°

Puis la seconde (9/8)
2.04 ou 61.2°

Et nous avons ainsi trois notes fondamentales.

Fa initial = point 0
Do 210.6
Sol 61.2° (la seconde)

Selon Platon, c’est à partir de cette triade fondamentale que va s’établir la gamme.
A partir du Fa1(initial), point 0, nous allons créer des intervalles de seconde (61.2° ou ton "T") en nous dirigeant vers Do à 210.6° de Fa.
Premier intervalle: Sol qui existe déjà
Deuxième intervalle (61.2° + 61.2°) soit: 122.4° , ce sera La
Troisième intervalle (61.2° + 122.4° ) soit 183.6° Si
Entre Si et Do, nouveau ton "t" (210.6° - 183.6°) = 27°
Nouvel intervalle T à partir de Do (210.6° + 61.2°) soit 271.8
Et encore 271.8 + 61.2° = 333° Mi
Mais revenons à la longueur de l’octave. On a vu précédemment qu’en montant de quinte en quinte et après 6 octaves on se retrouvait "presque" à l’origine de la première note.
Dernier intervalle, Mi# ou Fa2 360° + 1.2° - 333° = 28.2° ("t’")
Plus précisément, le dernier intervalle devrait être 28.2 814 946°

En conclusion, nous aurons donc 3 types de ton "T", "t" et "t’"

T = 61.2° ou 2.04 t = 27° ou 0.9 t’ = 28.2° ou 0.94
La gamme aura la forme de T T T t T T t’
Son "étendue" sera de 361.2° ou 12.04

5 - La gamme plane

6 - L’ésotérisme en religion

Mais avant d’exploiter ces premières richesses, j’aimerai vous parler d’un autre livre pour justifier mon mode de réflexion. Bien que je m’efforce d’être rigoureux, mon inspiration pourrait paraître extrêmement farfelue et peut-être que pour certains, il vaudrait mieux arrêter leur lecture maintenant.

Dans mes recherches, j’ai été très inspiré par Dominique AUBIER auteur de "La face cachée du cerveau" paru aux éditions SEYVERAT en Mai 89. Dans cet ouvrage, Madame Aubier démontre que l’apparition de la vie sur Terre (selon Darwin etc...) jusqu’à nos jours suit un développement parallèle au fonctionnement et à la structure du cortex de l’homme ! Comme si l’homme renfermait en lui le résumé de la création depuis l’origine de la vie. Elle dissèque ce cheminement de la vie et trouve, entre autre que à la fin d’un cycle on retrouve les mêmes styles de phénomènes qu’au début de ce cycle. Même si des centaines de millier d’années séparent les deux styles de phénomène.
Un cycle se termine, similaire à son commencement et donne naissance à une nouvelle ère.

De plus, dans le cheminement de l’évolution, elle montre la naissance de la dualité et donc l’accroissement des diversités et particulièrement le cheminement soit qualitatif, soit quantitatif du vivant.

Pour ce qui concerne plus particulièrement l’Homme, elle assume qu’au Début, l’Homme avait la Connaissance et donc celle de sa déchéance. Le problème s’est alors posé de savoir comment transmettre la Connaissance à travers des millénaires d’obscurantismes en sachant que bien peu de choses peuvent traverser l’usure des langues et l’érosion du temps.
Ainsi l’invention de la religion est une de ces tentatives, les Pyramides, une autre etc... et derrière l’inévitable fatras religieux qui véhiculent les textes, se trouvent les enseignements de la Tradition.
C’est pourquoi, je ferai souvent appel aux différents Textes Sacrés et autres traditions par ailleurs pour y chercher l’inspiration ou la justification. C’est d’ailleurs cette notion de Connaissance cachée dans les textes qui différencient religions et sectes. Si toutes les deux enchaînent l’homme, la première a au moins le mérite de véhiculer quelques connaissance, quant aux sectes, elles justifient le choix "religieux" des Anciens pour transmettre leur Connaissance.
La meilleure preuve ?
Pendant des millénaires, nous avons cru, "dur comme fer" des tas de choses plus ou moins vraies tout simplement parce que dans notre enfance on avait appris, sans aucune preuve, que ceci ou cela était un mystère mais que assurément, c’était vrai.
Mon propos n’est pas de faire un historique mais de prendre des précautions quand vous serez choqué(e) par certaines conclusions qu’amèneront ce que vous allez lire. A ce moment, posez-vous la question de savoir et reconnaître l’origine de vos convictions. Rassurez-vous cependant; bousculer son confort intellectuel est assurément très dérangeant et demande beaucoup de courage, mais vous en aurez.

Le titre de ce présent livre parle de la Genèse et l’idée première à retenir est que si le monde a été créé en 7 jours, il y a eu aussi 7 nuits. De plus, ce 7ème jour qui existe n’amène rien de nouveau.
Alors pourquoi est-il ? pourquoi le mentionner ? Surtout, ne me parlez pas de syndicalisme ouvrier.

La deuxième idée intéressante est celle de la Connaissance, en effet Adam donnait un nom aux animaux. N’importe quel demeuré et capable de faire miaou-miaou pour désigner un chat. Dans ce cas, la Connaissance veut dire connaître les propriétés intimes de l’être et lui attribuer un mot qui aura les mêmes caractéristiques vibratoire que l’être ainsi désigné. Cela suppose entre autre une grande acuité psychique et un parfait équilibre intérieur. Sans omettre la relation de réel dialogue entre l’homme et le reste de la Création.

Arrive ensuite un autre "grand mystère", celui du pêché originel. Comment l’acte d’un individu, fut-il l’ancêtre commun, peut-il se transmettre à toute sa descendance alors qu’aujourd’hui encore on ne connaît pas très bien la frontière séparant l’inné de l’acquis.

Voilà bien le genre de message qu’il faut décrypter. En effet les Textes Sacrés semblent cohérents, ils se veulent explicatifs et de plus ils créditent l’homme d’intelligence et discernement, Adam n’a-t-il pas reçu le souffle divin qui lui à donné vie. Ce Dieu qui lui a donné une âme provenant de lui-même etc... et d’un autre coté, on voudrait nous faire croire des balivernes ? Cela est incohérents sauf pour ... Il est donc légitime de "creuser" derrière les mots.